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LE SOUFISME 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
à Jean JACOWSKI, 
Tu étais en quête de spiritualité 
Et ta vie s’est éteinte comme Il en avait convenu. 
Ton geste programmé est couvert par ton aspiration divine.  
Tes amis spirituels saluent ton âme et te renvoient tes prières 
à chaque instant et que la miséricorde divine t’enveloppe. 
Qu'il était silencieux l'instant,le verbe absent; 
et derriere le visage,il y avait un point, 
derriere le point,le mouvement; 
ce mouvement s'alchimisait en forme, 
et cette forme répandait l'Amour, 
l'Amour délicieux dans son élan déployait un son qui prolongeait le temps,et l'Amour semblable aux souhaits,noblement,en pluie bénie,à son titre,retombait sur le point; 
certes la gràce est bien l'étalon du discernemeent; 
loin des certitudes,des affirmations,des égarements,et de toutes ces croyances qui naissent par défaut dans l'effondrement. 
 
 
 
 Introduction du livre 
 Un est Dieu ou comment ressentir la présence de l’Incommensurable 
 Subtilité de l’Ego, le mental, Iblis, l’Ange déchu 
 La Prédestination et la Grandeur 
 Le Végétarisme une aide précieuse 
 Les « Religieux » et les « fausses voies spirituelles » 
 En vrac retours et société 
 Croire en Dieu c’est douter, la Croyance naît dans la Raison 
 Ressentir Dieu c’est Vérité, la sensation se manifeste dans le cœur 
Ce livre d’adresse à tous les êtres qui manifestent l’impulsion divine. Il est délibérément clair afin de ne pas appesantir le lecteur, dans un langage de vérité. Il est d’un courant sans compromis, où l’hypocrisie, le mensonge et la trahison sont expulsés sans ménagement. Il est aussi pour servir la libération de l’être et lui rappeler son statut réel et ce rappel se fonde sur l’authenticité de la vocation dédiée au Dieu Unique. 
Tout est Parfait, mais dans ce Parfait il y a l’imparfait, le parfait et le plus que parfait. 
 
Un est Dieu 
 
Pour que le nombre existe, sache qu’il doive procéder du Un ; en effet, nul multiple n’a sa raison d’être, s’il ne possède en son sein le Un. En outre nulle chose, nulle pierre, nulle plante, nulle créature ne vit sans la présence du Un, l’énergie divine cachée.  
Saches aussi que le zéro est le voile de l’occultation. 
On m’interpelle, et on me demande :  
- Qui a créé Dieu ? Comment se le représenter ? Où réside - t-Il ? 
Il est Créateur, médites sur ce terme ! 
Tu es Créature avec tes limites et du fait de son état de Créateur tu as la réponse, dès lors, il te devient inutile de chercher au loin, ce qui est si proche mais que seul le masque de l’ignorance te cache. 
Le concepteur est au-delà de sa conception, elle n’est que l’effet, le sien. Les limites, les barrières n’encerclent, ne définissent que la représentation, or, Lui par son état incommensurable est l’artiste et ton état d’œuvre t’habille dans le plafonnement. 
 
Se représenter Dieu, c’est se fourvoyer ; quand bien même Il se manifeste dans sa création, Il en demeure au-delà ; aussi, dans tout ce que tu désires, tous ce que tu aimes, chaque chose à laquelle tu aspires, il s’y cache et ainsi derrière le voile c’est lui le Désiré, c’est lui l’Aimé et peu de gens l’ont ressenti donc, l’athéisme n’existe pas pour Lui puisque tout support de l’amour recèle le Seigneur des mondes dont il est en réalité l’Unique Propriétaire ? C’est pourquoi ? « Le Croyant » qui proclame l’incroyance est de ce fait égaré ; même les « endormis » reconnaissent la majesté de la Seigneurie, seule leur inconscience, tel un voile épais leur cache l’essence. 
Ne cherche point ton Créateur en un lieu défini, tu t’y perdrais ! Si le lieu le plaçait, Il aurait une forme et la forme garde sa limite dans le support, qu’il soit réel ou virtuel ; saches ainsi que la forme dépend de son Ordre puisqu’ Il est Bâtisseur et Architecte et cette supériorité fait de lui le sans égal. 
Donne sa valeur au qualificatif Incommensurable, il t’échappe et l’épuisement t’en saisit ! La vie sans exception, est sous-jacente à son ordre et cette dépendance projette assurément en toi la prosternation devant la Grandeur et cette prosternation devant le Seigneur est une grâce pleine d’honneur et cet effacement dans l’humilité, dans l’impuissance, produit comme un appel, un cri vers celui qui t’a vivifié, alors, Lui te relève et t’élève. Il est ton véritable ami afin que ton action manifeste toujours consciente de crainte révérencielle et d ’humilité. 
N’oublie en aucun cas La loi Universelle suspendue sur nos têtes : « on récolte ce que l’on sème ». 
 
Elle s’applique au mal mais aussi au bien. 
Celui qui glorifie son Seigneur, son Seigneur le glorifie, celui qui rend grâce à son Seigneur, son Seigneur lui rend grâce et le Maître n’est pas avare pourvu que le réceptacle soit pourvu d’une intention pure. Que ton intention soit pure ! 
Dans la mort des créatures l’éternité du Créateur s’affirme, Lui le Déterminateur et une fois de plus quels que soient les êtres, leur valeur, leur force, leur pouvoir, ils courberont l’échine sans exception et viendra à ce moment là, l’effacement de la mort le jour du décret devant Lui. 
Si la grâce du souverain te sort du tumulte, il en résulte désormais un rayonnement ; ton regard ébloui et étourdi de lumière percevra la lumière qui se répandra sur les autres, les plus dignes. 
Tu comprendras pourquoi les mots ne Le contiennent pas quand bien même Il est tout ce que l’on déclare de louable à son sujet et tout ce que l’on ignore de louable à son sujet puisque aucune science de l’embrasse réellement. 
Dans la Genèse, il est écrit : Au début, il y avait le chaos, Dieu dit « Soit » et la lumière apparut ! 
Ecoute bien, ce verbe divin qui raisonne dans tous les cœurs ; ce « Soit » est vie, lumière, messager Saint, qu’il s’éveille en ton cœur et que sa place en ton cœur devienne première, le Un. 
A cet instant, n’en doute pas, tu naîtras à la grâce et le Diamant sans prix révélé fera que les pierres n’auront plus d’intérêt. 
Pour accéder à ce stade, par le fruit d’une vision intérieure, en dehors de l’intellectualité, de la croyance erronée où d’une pensée discursive, loin de tout schéma mental, dans un vide chargé de sainteté, il est besoin que la grâce intérieure se réveille et se souvienne du temps où l’âme goûtait à une saveur si élevée ; aussi je t’invite à avancer par le produit du véritable ajustement. 
N’oublie surtout pas que la demeure de l’amour est le cœur et que l’amour lui-même vivifie les univers. 
L’univers est un perpétuel mouvement et son contenu avec, ce procédé, ce renouvellement t’échappe bien qu’il soit réel. 
Que reproches-tu à ton seigneur ? Que lui offres-tu ? 
Il est immuable, Il est miroir sain et tes reproches sans valeur se transforment en capital misérable pour et par toi-même. Prend garde à ne pas te présenter avec des valises en carton ! Tes reproches ne L’atteignent pas bien au contraire, ils se déversent sur toi. Dois- je te rappeler que l’on récolte ce que l’on sème ?. 
Sur les vingt quatre heures d’une journée, comptabilise les instants pour toi et le temps pour Lui, si tu es véridique, tu auras honte, tes fausses excuses sont vaines, crois-tu tromper l’Observateur ? 
Pour un rendez-vous galant, tu fais ta toilette, or pour t’adresser à ton Créateur, tu te négliges et même cela te devient un effort, hé bien commence par avoir une bonne odeur et une tenue propre avant de prier, et peut être ton égarement sera moindre ! 
Avec ta raison, tu t’interprètes, tu critiques, tu insultes ; observe-toi : il pleut, il vente, il neige, il fait chaud tout est sujet à ta révolte pour toi le temps est pourri et Dieu avance : « les êtres insultent le sort or je suis le Sort, même les visages façonnés par le Maître suscitent des critiques ! 
Décroches toi de la souillure de l’intellect, de cette infirmité ! 
Tu cherches ton Seigneur dans cette raison, dans l’intellect or tu n’y trouveras que de l’agitation ; le pourquoi et le comment feront de toi le jouet de la philosophie éreintante, cette philosophie de questions sans fin, incessante et circulaire. 
La philosophie seule est un handicap, une nuisance, en réalité, elle n’est qu’ une partie nécessaire du véhicule pour te faire sentir ton Créateur. 
Dans ce corps de matière, nous utilisons nos cinq sens tel que le conditionnement nous y a préparé. 
« Je crois ce que je vois répètes-tu ignorant que tu es ! Vois-tu le vent qui souffle sur ton visage ? 
« N’as-tu point saisi encore que les sens sont gouvernés par l’incertitude de leur sens ? 
Lorsque tu es malheureux tu dis »je n’ai pas le moral », représente-moi, le moral !!!! 
« Supposes que tu attendes tes parents à 16 heures précises, or justement à cette heure là on sonne, la logique stupide de la raison te chuchotera : « voilà mes parents, or la porte s’ouvre et justement ce n’est pas eux, hé ! Bien dans ton aveuglement tu n’as même pas pris conscience de la duperie de ta raison ; Médite donc cet exemple afin de démasquer un usurpateur, un bandit, un ennemi qui ricane et te tient dans le sommeil. 
Des individus avaient mis point un poison puissant contre les ennemis et un saint parmi les saints les interpella :  
- Donnez-moi à boire un verre 
- Malheureux, c’est du poison pour tuer nos ennemis et avec un verre il y a de quoi en tuer beaucoup. 
- j’ai moi-même en moi un ennemi aux milles visages  
Prends cette histoire comme une méthode, un éveil. 
Semblable à un médicament, à un traitement médical, elle te soignera sans distinction de race ou de niveau social. 
«Es-tu de ces « morts » qui quitteront leur corps afin que leur âme reprenne cette divinité et voit en elle les cinq sens ne faire qu’un ? 
« Es-tu de ceux qui attendront cet instant pour subir la terrible révélation ?  
Prends bien acte de ce secret, lorsque l’âme, la conscience, l’énergie quitte cette prison, elle retrouve assurément sa divinité et c’est ainsi que les humains au moment où ils ont quitté leur corps reprennent une citadelle, leur divinité originelle avec toutes les qualités et ainsi donc tel leur Seigneur, l’âme récupère la possibilité d’être ici et au-delà ; tout cela ne protège pas du châtiment à fortiori ceux qui contreviennent aux convenances spirituelles 
Tu doutes d’une autre existence, tu dis cette vie et rien d’autre.  
Où sont tes arguments pour avancer de telles affirmations ? 
Détiens-tu une connaissance si grande où des arguments percutants pour convaincre ? 
Cette vie tu t’y es habitué à tel point que tu n'en éprouves aucun étonnement. 
 
 
Rumi (que Dieu soit satisfait de son âme) disait :  
« Si l’on vous avait parlé, lorsque vous étiez dans le ventre de votre mère d’un autre monde avec des parfums, des fleurs, des paysages, des fruits, des couleurs et tout ce que les sens perçoivent, qu’auriez-vous répondu ? Mensonge, tout cela n’est que mensonge, le seul vrai monde est celui que je vis dans le ventre de ma mère ... » 
Hé ! bien tels ces enfants, vous niez, vous doutez alors qu’il existe un autre monde accessible déjà pour peu que la vision soit gardée vierge l’avidité, car dans l’avidité se niche l’ignorance. 
Derrière la souffrance se cache un cri d’Amour, un appel et c’est ta surdité qui en prolonge l’écho. Si tu cherches la Vérité, la Vérité te trouve ; cette quête trouve un aboutissement dans l’amour et plus tu aspires à cette chaleur, plus tu t’élèves, plus le vertige te saisit à la vue de ces êtres somnolents, et seul l’appui de ton Seigneur t’évite la folie. Tu quittes la perdition et te voilà gratifié de guidance. 
Une fois encore, je t’invite à fuir, à ne pas t’appuyer sur ceux que la confusion égare ; Ces êtres chargés de convictions, de certitudes, de savoir qui remplit et empêche la lumière de grandir dans ton cœur. Tu as oublié que cette étincelle peut te permettre de devenir le centre de l’univers, l’Homme Parfait, un instrument de musique où la mélodie harmonieuse produit l’ivresse, ce jour là, crois-moi, les rêves se seront évaporés et l’idolâtrie dans les portraits démasquera les bêtes gouvernées par l’instinct. 
Dieu est savant Exalté soit Il,  
Lui dont l’effusion saine laisse sans voix, Lui que toute approche, sans Sa Permission, est incertaine, Lui qui projette la perplexité, le saisissement, Lui sans égal, Lui hors et dans sa manifestation et l’offrande qu’Il en donne est la preuve de Son Amour. Conjuguons les verbes divins à en faire des chants. Soyons des lieutenants dignes d’un comportement parfait approchant le mieux la rectitude des prophètes et des saints. 
Gloire à Lui et grâce aux créatures les plus saines et que la prière soit silencieuse entre les serviteurs et le Maître. 
Et que la dissolution s’exécute ! 
Personne sur cette terre n’échappe à l’épreuve, quand bien même les visages sont avenants, les humains avancent avec un masque. Or, là est l’erreur, cacher un problème, un état en soi, c’est l’enfoncer, le planter afin qu’il progresse. 
Ne serait-il pas plus judicieux de le reconnaître ? 
Combien de gens, à la question comment ça va ? répondent - et toi ! alors qu’ils sont au plus mal. Quand nous nous sentons mal, reconnaissons le et démontrons notre foi et déposons le fardeau devant la lumière divine ; Celui qui nous a créé ne peut-Il nous soulager ? Ainsi donc, notre âme divine, notre Seigneur par la parcelle déposée dans nos cœurs nous appelle à la sincérité. Mettre nos états cachés en relief, c’est aspirer aux soins. Regarde ceux qui font abstinence de sexualité, leurs vœux sont légers et aussitôtôt leurs rêves témoignent contre eux ; ils forcent et font négation de leur désir à tel point que ces désirs se transforment en démons jusqu’à l’irréparable. 
Devant l’épreuve, la première attitude juste est l’acceptation ; non pas une acceptation hypocrite mais une acceptation sincère sans révolte. Car dans la Genèse on nous apprend que le premier révolté est Iblis, l’ange déchu, l’ego, le mental, le séparé ; quels que soient ses noms, sache qu’il est misérable et traîne avec lui misère et désolation. 
Tu dois voir les épreuves comme si tu étais sur l’eau :  
- sois tu te débats et la noyade est inévitable causée par tes propres gestes. 
- sois tu fais la planche et la Providence salvatrice se manifeste. 
Saches aussi que chaque sorte d’épreuve cache un verbe divin et par ce verbe que tu récites, tu lui donnes forme et son action s’opère, mais je te parle là de secret. 
Même si l’épreuve te parait rude, n’oublie pas aussi que la foi parfois se mesure aux coups de glaive. 
Job, le prophète saint, n’a-t-il pas été transpercé cent mille fois sans renoncer, ferme dans son cœur. Certes l’abondance sans épreuve est une corde pour se pendre, une perte. La douleur, la souffrance ramène à l’humilité. L’ego se prosterne. A l’hôpital quel que soit le niveau social du voisin, les sourires, la compassion, le partage s’établissent loin de toute considération. Je te rappelle d’observer tous ceux qui participent au show business, ils sont arrogants, prétentieux, c’est que le mental s’est installé dans leur esprit ; quand il met ses meubles, il devient de plus en plus difficile à déloger, la plupart vivront leur mort et ce ne sera qu’à cet instant que l’ego aura quitté ses appartements laissant sa saleté ; mais ces êtres là ont le cœur scellé aux mystères, ils s’apercevront de la Vérité seulement lorsque dans l’Eternité le temps se sera résorbé. 
Tu me dis, certes Dieu a tout créé, c’est exact, mais prends garde, Il a créé le feu et le poison, Il nous a enseigné ni de s’y jeter, ni d’en boire. Par rapport à Lui tout est parfait, par rapport à ses créatures une loi du licite et de l’illicite est ordonnée, seuls les dépravés nient ces vérités. 
Méfie toi de la pensée unique, de cette société où l’on te conditionne une toile d’idées. Si tu échappes à ce filet tu n’obéiras pas au système hypocrite. Ceux que l’on appelait artistes sont devenus stars, puis lassés d’être stars ils sont arrivés au stade superstars, cette halte ils l’ont expérimentée pour devenir des légendes et comme ce n’était pas assez ils sont devenus mythes et leur chute dans la déchéance se poursuit. Ne vois-tu pas ces « faiseurs d’illusions » enjoliver le monde ? 
Les êtres doués par la grâce de leur Seigneur ne sont pas alimentés par le flatterie, je t’en conjure, la flatterie est une prison où tu deviens une larve. 
Quand la grâce t’enveloppe, tu n’idolâtres pas ces statues d’argile, tirées du limon, elles finiront poussière. Si tu les observais avec ton oeil intérieur tu les découvrirais hideuses dans leur comportement. Oui, je t’assure, les agissements malsains se cachent mais lorsque la vieillesse aura labouré les visages et que la mort se présentera beaucoup de ceux qu’on veut te rendre beaux t’apparaîtront réellement laids. 
Dans les gens du show business tu as le second point culminant de l’ego ; le premier reste le fait d’abattre tes semblables en proclamant que « Dieu l’a décidé. ». Comprends bien, même si le diamant par l’amour de Dieu est établi en chaque créature, chaque créature par son obligation à l’élévation verra le glaive de la purification s’abattre et décapiter l’ego, car Dieu seul est. 
Et suivant ton niveau de perception comprends ! 
Avant de passer à d’autres sujets je conclus :  
La dualité habite en chaque être, d’une part le Soi divin, l’âme sans tâche, d’autre part un ego subtil . La parcelle divine est Vie pure, l’ego en revanche ne subsiste que par l’importance que nous lui accordons. A longueur de journée, si tu observes bien, cet ego spécule, il envisage l’avenir, les situations avec une construction d’hypothèses. 
Il est rempli de jugements, de contradictions, de certitudes ; nous dénonçons tel ou tel trait de caractère or nous adoptons les mêmes attitudes.  
L’ego a sa place dans la servitude mais subtilement il se place en contrôleur ; en effet, l’attitude juste consiste à mettre en doute cet ego chez nous et les autres. Savoir que tout récit que l’on nous rapporte est surajouté puisque la plupart des individus enjolivent les situations dont ils sont les acteurs. 
Cet ego, ne s’éteint que par l’amour de Dieu, sois un passionné, un amoureux éperdu d’amour ramène chaque cause seconde à la première et ainsi donc dans la nature, dans la structuration intelligente Vois celui qui s’y cache, je t’en assure de cet amour percuté tu verras jaillira Beauté de ton Seigneur alors si l’union se présente, jettes toi dans l’annihilation là où il ne reste plus rien à consumer. Ainsi donc, symbolises ton Souverain dans la plénitude, la finesse, le degré élevé qu’exige le Maître, prend acte, je ne te parle pas d’incarnation mais d’expression. 
 
 
Je vivais la nostalgie,le silence à bon coeur de s'y épancher; 
ni jaseries,ni larmes,ni peines,ni aspirations vaines; 
rien à ruminer; 
en cette terre bénie le temps s'est prolongé; 
abandonne tes montures,laisse les habitants tourmentés! 
dans cet élan,dans ce souhait l'exces est une gràce,où la fidélité et son contraire n'ont plus de place; 
comme j'agréais cet espace,comme j'agréais ce moment! 
et noblement Sa Fixité murmurait à mon desarroi: 
Voici Mon regne,J'ai ravi l'évitementt;Ma demeure serra la tienne J'ai consumé l'égarement. 
 
 
 
LA PREDESTINTION et LA GRANDEUR, 
 
Quelles que soient tes croyances, lis ce qui suit et dis-toi bien que ce que je t’écris n’est pas le fruit du raisonnement dialectique, ni du dogme. Je t’en assure, la Science du Maître est sans fin, le perfectionnement dans la manifestation de l’Univers, de la nature ou de l’HOMME EN ATTESTE ; exemple : le corps humain et la magie de son fonctionnement ; notre science bien que balbutiante découvre sans cesse avec étonnement que tout est à sa place, sans faille ; médite sur la connaissance considérable du Seigneur et tu arriveras à la certitude, que Lui, l’Omniscient n’a pas de limite et que si tu t’éteins, c’est que tu regardes toujours à travers ta propre limite, celle de ton ego ; or lui, le Seigneur, comment pourrais-tu nier qu’Il connaisse ton futur ? Comment Lui qui embrasse sa Création pourrait-il ignorer ton avenir ? Dès lors sache que tous ceux sur cette terre revendiquent un Dieu et ne partagent pas ce que j’écris, eh ! bien ces êtres là, ont tous un faux Dieu, un Dieu limité, en réalité leur réducteur mental, ils n’acceptent pas la souveraineté du Roi, leur ego chargé encore d’identité te dira : si tout est écrit, alors à quoi servons-nous ?  
Dis leurs si vous n’étiez pas misérables, vous auriez compris que vous n’êtes rien en tant qu’identité , vous n’êtes là que pour manifester le Roi ; dis leur « à travers votre manifestation, à travers vos actes Voyez quelle sorte de source vous êtes. » Dis leurs « vous êtes les instruments du Roi et votre volonté est sans importance de gré ou de force vous vous prosternerez tous devant le Souverain ; quel que soit votre pouvoir sur cette terre, quelle que soit votre identification , vous verrez qui est le Véritable Propriétaire du royaume. Ce jour là les pays s’effaceront, les identifications tomberont. 
Les contradicteurs diront « notre avenir, nous nous le faisons. Dis-leur : « si vous étiez véridique, avez vous subi des circonstances ? Vos emplois en êtes vous satisfaits ? N’auriez-vous pas aimé faire telle ou telle chose ? Alors taisez-vous ! Vous n’êtes pas les contrôleurs, cessez de parler avec votre ego. Dis leur quand vous parlez ainsi vous êtes des larves, n’avez-vous pas compris que le temps ne s’écoule pas, il est une projection et chaque âme sécrète le jus en elle ; telles des oranges pressées , nous croyons qu’en les goûtant, elles donnent leur jus or le jus et le goût existaient avant la pression ; à présent, chaque âme exprime sa saveur. Comprends donc l’allusion subtile. 
Lorsque ces arguments dérangent les faux croyants, ils disent les bras ballants : « certes, tout cela est la fatalité. » 
Dis leurs je vous parle d’un mouvement dans l’immobilité, je vous parle du tressaillement, de l’exaltation de l’âme. Je ne vous parle pas d’inertie de telle sorte que si l’un de vous se prenait à me frapper en disant tel est ton destin, je répondrais : 
Moïse (le salut sur son âme) enseignait la loi du talion avec ses mystères . 
Le christ (le salut sur son âme) enseignait de tendre l’autre joue avec ses mystères. 
Mahomet (le salut sur son âme) enseignait la loi du talion en ajoutant « la patience est la meilleure des récompenses » avec ses mystères. 
Et moi misérable créature devant ces maîtres je reprends : « pour un oeil les deux yeux, pour une dent toute la gueule. Tout cela pour rappeler que la spiritualité n’est pas synonyme de faiblesse. 
Mes écrits sur la prédestination ne sont pas des délires. Les livres saints en regorgent (Nabuchodonorso et la déportation des hébreux, la destruction de Jérusalem, l’annonce de l’histoire de Jésus dans les écrits de David, la trahison de Juda, le reniement de Pierre.... 
Le Christ s’adressant à Ponce Pilate : il faut que les écritures s’accomplissent ...)  
Le salut sur leur âme. 
Le chemin qui mène à la prédestination produit l’écroulement ; les images s’effaceront et le maître de l’éternité pliera la carte de l’univers. 
A présent, je te mets en garde après les voyants. 
Ils disent : certes nous annonçons l’avenir et nos prédictions sont justes ; grâce à nous si un accident est prévu, vous pouvez l’éviter. 
Dis-leur : si vous êtes capables d’annoncer un accident et que grâce à ces avertissements, il est possible de l’éviter pourquoi ne pas annoncer un accident qui va être évité ? 
Ils resteront sans voix à la recherche d’une ruse pour maintenir leurs intérêts or ils n’ont pas saisi que les prédictions sont telles une échelle et une porte pour la Science spirituelle 
LE VEGETARISME 
 
Tu peux être végétarien par un effet de mode or cela n’ôtera en rien la racine de l’ignorance ; tu peux être végétarien orienté par la sensibilité, c’est mieux mais l’ignorance sera toujours présente. Tout d’abord, ne porte pas de jugement négatif sur ceux qui consomment de la viande ; parfois des conditions climatiques interdisent le végétarisme ; des esquimaux ou des habitants du désert ne te sont pas obligatoirement inférieurs. 
Dans leur intention il se peut qu’il y ait plus de pureté que chez la plupart des autres créatures , dès lors méfie-toi de la prétention. Dieu a mis en nous le discernement, un discernement fin dès que la grâce du Maître te saisit afin de te guider sur une attitude juste, telle que le maître la désire ; une attitude de crainte, à ce moment tu comprends que ceux qui tuent les animaux tuent la sensibilité en eux et ainsi ils reproduisent les mêmes gestes chez leurs semblables. 
Interroges - toi, crois-tu que Dieu a besoin que tu lui offres un animal en sacrifice ? 
Dans la Genèse n’as - tu pas vu que des deux frères Abel et Caïn , l’offrande du premier qui a fait couler le sang n’a point été agréé par le Seigneur ,  
N’as-tu pas appris que de rage, ce frère même allait reproduire le même geste sur le frère aimé, rapproché du Seigneur ? 
De quel rang es-tu ? 
De celui qui offre en sacrifice les produits de l’effort personnel ou de celui qui fait couler le sang ? 
La Genèse, comme tous les livres révélés du monothéisme, est pleine d’enseignements. 
Crois-tu sincèrement que les animaux ne ressentent ni douleur, ni peur, ni amour ? 
Combien de temps resteras-tu insensible aux souffrances et aux pleurs de ces victimes innocentes ? 
Devant une telle situation tu as une solutions simple : Elève-toi avec le bras si tu le peux, si les circonstances par la grâce t’y autorisent, et arrête les mains qui font couler le sang , élève-toi de la voix et démontre que tu ne partages pas ces comportements ; élève-toi avec le cœur et ressens la douleur ; élève-toi en t’abstenant de viande et cette attitude te mettra au rang d’Abel. 
Je ne chercherais pas à te convaincre spirituellement mais mentalement je te ferais observer que contrairement à une idée préconçue l’abstinence n’affaiblit pas : l’éléphant est un herbivore et sa force est réelle. La résistance du dromadaire pour traverser le désert n’est plus à prouver, or, n’est-t- il pas lui aussi herbivore ? Le lion ou le tigre après avoir dévoré une proie s’en vont faire la sieste : le sang qu’ils ont bu ne les rend-il pas encore plus féroces ? 
Eh ! bien ces mêmes symptômes se reproduisent en nous ; « les viandards » par leur indolence s’alourdissent et leurs prières aussi, les prières montent et ont besoin de légèreté. 
Un commandement nous rappelle : tu ne tueras point. Ce décret, la plupart des êtres, guidés par la certitude de leur mental, l’interprète d’une manière réductrice ; alors que celui qui est investi de la grâce de son Seigneur, n’obéit plus à la loi de son mental, la divinité dont il est investi lui permettant d’envisager cet ordre au champ large, un ordre Universel et dès lors la vie sous toutes ses formes, échappe à la destruction inconsciente, inutile. Le fait même d’arracher une herbe, de couper une feuille ou de déplacer une pierre mérite la plus grande prudence.

 

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Modifié en dernier lieu le 12.03.2007
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