quelques poemes ésotériques et d'amour
INSTANTS MAGIQUES de l'AMOUR
derriere les voiles
Qu'il était silencieux l'instant,le verbe absent;
et derriere le visage,il y avait un point,
derriere le point,le mouvement;
ce mouvement s'alchimisait en forme,
et cette forme répandait l'Amour,
l'Amour délicieux dans son élan déployait un son qui prolongeait le temps,et l'Amour semblable aux souhaits,noblement,en pluie bénie,à son titre,retombait sur le point;
certes la gràce est bien l'étalon du discernement;
loin des certitudes,des affirmations,des égarements,et de toutes ces croyances qui naissent par défaut dans l'effondrement.
chant prééternel
Et je regrettais mon existence dérobée dans l'univers où le verbe vivifiait;
et je regrettais ma subsistance dans la séparitivité;
et je me rappelais d'un concert de lumière dans lequel naissaient l'élan et l'allegresse;
et à présent mon coeur se froisse entre l'épée et le marteau dans ce monde d'un temps aride et déchirant,
où je suis attablé sur un siège entre l'amertume et la détresse;
et mes pensées obscures s'abiment en tristesse ;
0 mon enfant reste! mon amour noble t'invite à ma renaissance de ces lieux sombres où les coeurs s'essouflent à ta contrée d'ivresse,d'ames éperdues et dépouillées.
la ligne médiane
Je vivais la nostalgie,le silence à bon coeur de s'y épancher;
ni jaseries,ni larmes,ni peines,ni aspirations vaines;
rien à ruminer;
en cette terre bénie le temps s'est prolongé;
abandonne tes montures,laisse les habitants tourmentés!
dans cet élan,dans ce souhait l'exces est une gràce,où la fidélité et son contraire n'ont plus de place;
comme j'agréais cet espace,comme j'agréais ce moment!
et noblement Sa Fixité murmurait à mon desarroi:
Voici Mon regne,J'ai ravi l'évitementt;Ma demeure serra la tienne J'ai consumé l'égarement.
l'amour au firmement:
une brise passée sur une fleur m'a transporté son parfum suave,et cette rose,de ses épines acérées m'a transpercé de cent mille éclairs.Mais qui donc évoquera ces cheveux et ces yeux de pure magie qui font renoncer au monde?c'est ainsi! devant le trouble et le tumulte,les épithètes s'épuisent pour louer la beauté;de cet aveu,j'en suis ivre et lorsque je plonge au fond de ce regard bleu,je vois dans ces flambeaux sublimes la détresse,et toute la pluie qui s'est répandue limpide sur ces joues,et je lis dans une goutte cent espoirs,et me voici bouleversé,là où est la vague qui mène au printemps dans l'émerveillement du chant du rossignol,et ceci et celà font que je n'ai plus de souvenir;le souvenir n'est que pour l'absent.Ma pensée est lisse et mes pieds sont enchainés;sùr,l'amour à son firmement provoque l'extase et la violence.
féminité appliquée
j'étais là distrait quand elle m'est apparue,vetue de gràce et de mérite,et sa beauté pour toute gloire;
j'étais là le coeur adouci,soudainement propice à congédier l'animosité qui de son ombre rend les coeurs maussades;
j'étais là le coeur bienveillant rigouresement appliqué à chercher une joie enfouie,enfantine dans ces yeux incontestablement brillants,et là au milieu du chaos,en cet endroit où la source vive se tarissait,je la surprenais parfaite et étincellante parmi ces bijou et ces femmes sophistiquées;quel était son secret?un univers où une quete qui s'articulait vers des sommets et des vertes prairies malgré la cruelle structure,elle souffrait puis s'évadait,se confectionnait aisément un monde enthousiaste où le lamento s'éteignait dans un monde d'éternité où le temps n'était plus minuté.
rencontre du coeur
lorsque les ames voleront comme des flocons de neige,et que l'univers s'ébranlera,alors l'on t'interrogera et tu raconteras:
elle ne pouvait me connaitre,elle marchait avec la raison
je marchais avec le coeur
la raison est une prison dans la tete,le coeur est évasion sans fontière;sans oubli,en moi bien réelle,qu'il est doux ce visage,qu'il est doux ce visage!
je l'ai approché,j'ai tenu une hanche voluptueuse,et que dire de son odeur!
alors l'on te répondra:
tu ne connais pas ton bien,et si je t'ai évité ce vin,cette femme,c'est pour taire ta sensualité:une entrave à ton évasion.
réalité cruelle
La nostalgie me tourmente,et mes pensées vagabondent sur des chemins distraits sans prestige qui m'accablent de mélancolie;
tant de tragiques certitudes ont obscurci mes reves,et les illusions ont triomphé de mes faiblesses,de mes sentiments;
j'ai coudoyé l'ignorant avec ferveur et fraternité,et aujourd'hui l'éloignement m'offre ce reflet précaire d'une vie sans brio,sans accent,
tumultueuse où l'espoir a cessé de graviter anéanti par la réalité;ma vie s'est ronflée hélas dans l'ennui et mes yeux désormais ne sont plus éblouis
par une subsistance sans envergure;meme mon coeur humide s'est cimenté et seule l'angoisse y séjourne en intruse;c'est pourquoi,je sortirais sans réticence
et sans incident peut etre délivré de mes entraves.
folie de l'instant
connais tu mon désordre,mon amie,connais tu l'errance ? qui suis je ?
quel bruit étrange,quel bruit étrange !
je ne peux ni dormir,ni respirer,ni frémir;
quel désordre!
et où fuir ?
je ne sais où aller,je ne sais où aller;
prétendre aimer est facile quand j'en ai les arguments:
mon coeur est faible et fragile
sais tu?tu est ma douleur,ma passion et mon désir;
hélas dans cette obscurité,sous ce voile,je n'ai plus d'étoile,le soir où je t'ai approché,elle s'est sauvée.
en vain !
Ma songerie allant vers vous,je vous ai vue riante,et la clarté m'est apparue;
vous etes fuyante,or le temps est furtif,ainsi vous si belle,en ce jour je vous interpelle
avant que coeur chancelle et nous plonge dans l'oubli:
regardez l'etre qui vous admire et vous interdit la douleur,la peine et les soucis;
ma songerie allant vers vous,je vous ai vue souriante et le bonheur m'est venu sur cette terre édifiante témoignage de lumière,où s'oublie le malheur et l'enfer et toutes les souffrances de la vie;
je vous offre ce feu en toutes veines dont mes paupières se sont nourries;charmant tourbillon,féminité du corps,du coeur et de l'ame,votre visage parfois de mélancolie compresse mon coeur d'un immense souci;o étoile céleste dont l'absence me flétrit les yeux s'abimant en errance parmi les cieux.
souvenir fugace
et quand je laissais plein d'amertume,de regrets mon regard par dessus mon épaule naviguer,et par les heures comptées,à mes pas précipités je me rappelais un temps de gràce dans un silence éloquent où une superbe fée de gràce vint à passer avec le ciel d'azur pour unique couronnement;elle ravissait mon ame,voluptueuse et rieuse à la fois elle me chutait dans l'enchantement;elle était le bonheur,la joie au fond de ces yeux rieurs,j'en oubliais la vie cette douleur,la mort cette peur;elle était ce charme qui blesse et guérit.
le Diamant et son ombre
Ne vous meprenez pas!
ailleurs bien loin en moi,il y a un Roi,et à ce jour de trépas il m'en revient quelques souvenances à l'heure de quelques minutes d'existence.Il a dissipé un monceau de malentendus et l'illusion en a pali ouvrant les méandres à des fragments d'émotion,quoique médusés devant la noblesse magnanime.
Ne vous meprenez pas!
ailleurs bien loin en moi des chants d'allegresse ont séché de joie de vaines spéculations qui marinaient sur l'ordre du Roi,et mille personnages sur le cri du Roi s'inondaient de pleurs, piqués au vif s'aveuglaient de Lumière;prostrés et prosternés les menteurs,les voleurs et autres scélérats.
Ne vous meprenez pas!ailleurs bien loin en moi,l'espace a trouvé sa limite et le temps sa fin:
Incommensurable,Incommensurable!
Tu as capturé l'éternité et chaque quete se perd,se fond et se révèle inutile sur la monture de la condition.
l'effacement
Que voulez vous faire? que voulez vous dire?
les traits servis par le génie,elle apparaitra si coquette afin d'éveiller des chants joyeux d'humeur en sorte que les coeurs en frémiront.
que voulez vous faire? que voulez vous dire?
les reves enchantés s'ouvriront,l'on éprouvera tant démotion en sorte qu'il sortira tant de tristesse au bord des yeux,si bien que les fausses promesses d'amour éternel se verront suggérées parmi les coeurs dormants.
que voulez vous faire? que voulez vous dire?
une symphonie s'élèvera et les songes prendront fins,si bien que l'on verra tant de tetes effrayantes,tant de brindilles de vies s'abandonner au temps vainqueur des plus terribles coups de glaives.
souffrances
Je souriais aux gens comme l'on sourit aux anges,et de cette signature,je voilais mon coeur animé du supplice;tant d'instants vetus de nulle passion m'ont conquis à mon insus;tant d'années ont consumées mes chants d'espoir,l'émerveillement a cédé la place à la conscience;tant d'illusions se sont émoussées sur des vagues de désespoir;né d'une vie blessée,mes ailes sont restées figées et sans envergure;tant de scélérats à l'horizon qui me rongent de rage et m'invitent au silence;ma tete a noirci mon sein vibrant de malheur et chaque fruit de douleur m'appelle à l'heure!
passion
Elle m'arrivait douce et parfumée sous un ciel bleu de lumière;je posais des yeux remplis d'émerveillement sur ce visage sublime
juste pour dissiper l'instant tatoué de tristesse,alors sortait du tréfond de son ame un chant mélodieux et j'avais une sensation grandissante comme si son coeur
se mélait au mien;j'étais infiniment heureux et ce prodige me rendait vulnérable,je tombais dans le jardin de l'amour,prisonnier dans ma chute de cette fille agréable,radieuse qui me torturait de son sourire bienveillant.
à toi qui a quitté ton corps
Je me souviens d'une nuit plus obscure,où la vie avait repris son feu;une voix s'était tue,un corps s'était glacé et nos coeurs avaient fondus;
elle a couru si fragile de l'existence jusqu'à son horizon sans fin;
je me souviens d'un matin apre où l'on respirait en lassitude,tous victimes pour endurer la pesante atmosphère de l'absence entre l'ombre et les pleurs;
tant de plaintes continuelles sans paix ont infiltré nos coeurs gouvernés alors par l'amour et s'il en sort à présent un arc en ciel,c'est que nous célébrons toujours ta splendide lumière.
l'illusion
J'en jure par le témoignage sacré,un soir où mon ame évadée avait cheminé,où j'ai senti mon crépuscule,j'ai vu l'illusion triomphante,vetue de sa prestance,sans effort,chevauchant les sens de l'humanité;
elle s'est écriée:
• tremblez créatures la certitude est mon ivresse,je suis l'apparence tragique concentrée afin de vous séduire,de vous induire,je me pavane:vous vous prosternez;accoudez vous à ma taverne,buvez mon fiel,soyez fascinés et que ma magie vous perde jusqu'à l'éternité.
Le prestige et la gràce
Désespéré,sous les morsures du temps ,je fuis vers le Réveil;
j'observe le vacarme,sans répit,et ces monstres aveuglés par l'ignorance,oublieux de l'éternité et de la Loi de cause à effet;grimpés sur des traditions,sans tendresse,de leur trahison,ils inondent de sans innocent les commandements,alors que je frémis d'une force magique trempée dans l'excellence avec ce je ne sais quoi qui vibre à l'intérieur,où la présence de l'Esprit et je témoigne sans bruit,en silence,uni par le Saint Nom sur ceux dont le coeur est rempli de la prédisposition secrète.
les conceptions tragiques
la tradition leur fait arracher les ames fraiches encore d'une blessure au coeur;
l'amour sans avenir s'épand à travers les yeux en émois insensibles aux plaintes déployées;le chatiment d'etre rayonne avec des cris lugubres et l'on se réjouit de partager une soupe infecte et ce partage avili l'etre;
hèlas !lassés d'exister,ennivrés dans ce monde de démence sans espérance,de vanité,ils convoitent les trésors du néant;
o ames bienheureuses !du fond de ma prison,finement,mes plaintes s'élèvent à bras ouverts ayu grand sommeil.
loin du coeur:dans la tête
j'ai vu mon énergie vitale,naguère soutenue par quelques paroles douces,se déchirer dans le plus grand désordre face au dédain intense de ton regard;ma joie s'est sauvée à cet instant;ta fraicheur et ton indomptable humeur ont conspiré jusqu'à falsifier ton visage éclatant;je suis affecté par la monotonie parmi ces gens du commun et je rode sans repaire enfoncé dans la nuit sans horizon;sais tu ?ton dédain sans relache instaurera ce climat où l'espérance ne trouvera sur la surface à se désalterer;la gràce qui animait mes actions,ce torrent noble m'est devenu rebelle et je me réfugie au gré des caprices,hèlas !secoué jusqu'à cette demeure sans fenetre sans le moindre souffle bercé au rappel de l'indifference sans blame sur sa robe et de cet infime nuance si éclatante,si seraine face à ton rejet.
appel de la tête
s'il te reste au fin fond du coeur quelques parcelles d'amour alors l'on pourra nourrir nos sentiments paralysés afin d'effacer les moments facheux sans hèsitation pour voir un amour neuf surgir authentique et triomphant de nos passés réciproques où la jalousie s'était infiltrée;je plaide pour que les coeurs éclatés,par une gràce enchanteresse,se retrouvent délicieusement bercés d'une musique raffinée et que le sceau de l'amour si enigmatique transmette la sérénité des temps nouveaux des premières rencontres fraiches où nulle incursion du blame torturait les ames si noble dans l'union et l'attitude;certes le pari est sensationnel et indécis mais mon essentielle volonté se fonde uniquement sur cet avenir.
Vertige et folie
pourriez vous imaginer ?
Derriere le silence et le repos se cache le tumulte,comme un vertige endiablé;à cette fontiere etrange où mon coeur froissé s'est défait,
je me lamente sur les ames vagabondes,sans asile,sans délivrance,et mes louanges se perdent dans l'éternité
quel avenir dans le temps où l'échafaud est dressé ?
« ta foi vigoureuse qui suit son cheminement dans l'éternité »,me répond un ange avant de baiser un pan de robe d'un Nom ou d'une Qualité
Je suis
sans effort,affranchi de mes cendres,,sans cesse médusé par le mouvement d'un Amour où l'humilité s'est rompue,porté sur l'inspir,j'ai traversé un printemps comme une terre promise;au delà des pensées un Magicien etrange jouait une mélodie qui émerveillait des anges;
« vous êtes les couleurs qui font ma peinture et de ce prodige,il s'en procure un amour intense »
ces quelques mots étincellaient et de leurs rayonnements frappaient des vies défaites,qui gravitaient,plongeaient,et jaillissaient de plus en plus brillantes,en somme pures de foi
la mère
la grande affamée,l'insatiable gueule ouverte,pétrie comme l'etre(Adam) d'amour,elle secrete aussi la haine;
tantot furtive,tantot souveraine,elle effrite et pourrit du plus tendre au plus rassis;
douce par son silence,cruelle dans sa violence;ils sont restés sur elle à dévorer leurs larmes;d'autres en vain l'ont allaitée de leur humeur;impatible taciturne,orgueilleuse,et pourtant ne souffre t elle pas?n'est elle point meurtrie?
elle pense de son ame et de son esprit.